MiniPod Bien-Vivre N°2

Aujourd’hui, nous avons envie de vous parler de rythmes :
– rythme des saisons : notre énergie n’est pas la même que l’on soit en été, au printemps ou en hiver. Le froid nous invite au ralentissement, à l’introspection quand le printemps nous invite à aller de l’avant et nous transmet sa vitalité.
– rythme du cycle féminin : pendant la durée de notre cycle, nous voyons bien que nous passons par différentes étapes qui vont également se traduire par des niveaux d’énergie différents : avant l’ovulation, on se sent pleine d’élan alors qu’avant et pendant les règles, on est plus fatiguée, irritable.
– rythme de la vie selon qu’on est jeune ou plus avancé en âge, là, on sent bien que notre énergie n’est pas la même, on fatigue plus vite, on met plus de temps pour récupérer
– et enfin, le rythme biologique propre à chacune d’entre nous : certaines font les choses vite quand d’autres ont besoin de plus de temps, de maturation. Certaines sont du soir, d’autre du matin, …
Le constat que nous faisons est que trop souvent, nous ne tenons pas compte de ces différents rythmes.
Plusieurs raisons à cela :
– notre éducation, les messages entendus, petite fille, ou ceux adressés, consciemment ou inconsciemment, par nos parents et particulièrement par notre mère, qui ont forgé l’image que l’on s’est fait de nos différents rôle de femme, de mère, etc.
– la société dans laquelle nous évoluons, qui valorise avant tout la performance, comme si nous devions toujours être parfaite, irréprochable, comme si nous ne devions jamais être fatiguées, lasses. Comme si nos émotions, le stress que nous vivons ne nous impactaient pas.
Nous sommes ainsi prises « en étau » avec l’idée que l’on peut / que l’on doit être au top tout le temps dans nos différents rôles : mère, conjointe, femme, soeur, amie, collègue etc… Comme si nous étions une “super woman” !
Or quand on n’écoute pas ces rythmes, on force, on va à contre courant, on résiste, on s’épuise. Notre vie perd en fluidité. Cela génère tout un tas d’émotions inconfortables : déception, frustration, colère, tristesse avec un risque d’atteinte de l’estime de soi : on se sent moins capable, on se juge, on a une image négative de soi, on peut perdre confiance en soi. A l’extrême, ne pas écouter ses risques et forcer sans interruption risque de nous entraîner jusqu’à l’épuisement, la dépression, le burn out …
Ecouter, respecter autant que possible les rythmes qui nous sont le plus accessibles, qui nous parlent, permet de ne plus les subir, ou en tout cas de moins les subir. C’est s’adapter, fluctuer, à l’image d’une surfeuse qui glisse sur la vague, image qu’utilise Gaëlle Baldassari, auteure du livre « Kiffe ton cycle » aux éditions Larousse. Cette image est très parlante, au-delà de notre cycle menstruel : plutôt que de m’imposer 1000 et 1 choses dans ma journée, ma semaine… si je changeais d’approche ? Si j’apprenais à… surfer justement, à m’écouter ? Cela commence dès le matin, au lever, je prends 2 min pour me demander : “Tiens, comment je me sens ce matin, qu’est-ce que je ressens dans mon corps ? Quel est mon niveau d’énergie : bas, moyen, haut ? »
Et puis voir comment je peux adapter ma charge de travail fonction de mon niveau d’énergie. Par exemple, si je me sens en énergie haute, je choisis des tâches qui demandent de la concentration, réflexion, analyse ou un effort physique important. Si au contraire, je me sens en petite forme, j’opte pour des tâches plus répétitives, qui demandent peu d’attention. Je m’accorde davantage de pauses, même courtes, dans la journée : je fais quelques pas dans mon jardin, dans le parc d’à côté, je bouquine, j’écoute une musique que j’aime, blottie dans mon canapé…. sans culpabiliser. Car c’est mon corps qui me dit que c’est le moment pour revenir à moi-même et me chouchouter. Mon corps sait ce qui est bon pour moi, contrairement à mon mental qui m’amène à faire toujours plus, sans tenir compte de mes limites.
Nous savons bien que cela n’est pas toujours facile ou possible en fonction de notre agenda, nos responsabilités, nos engagements… Mais ce que nous pouvons essayer, c’est nous écouter un peu plus, prendre un temps de recul pour voir comment alléger, faire autrement, peut-être même reporter, annuler, oser un “non” à une demande…
La nature, en cela, est très inspirante : chaque année, elle alterne des moments de calme, de jachère que sont l’automne et l’hiver avec des périodes de renouveau, de vitalité et de rayonnement que sont le printemps et l’été. Pour que le printemps et l’été soient, la nature a du se mettre en retrait et se reposer.
Pour terminer, nous vous invitons, dans les jours à venir, à vous laisser inspirer par le cycle de la nature, à être plus sensible à votre propre cycle et à l’accueillir sans culpabilité, pour vivre vos journées de manière plus fluide, légère, douce ☺️.
Pour aller plus loin :
Vous pouvez écouter le podcast Métamorphose N° 117 proposé par d’Anne Ghesquière avec Gaëlle Baldassari, auteure du livre “Kiffe ton cycle” aux éditions Larousse. Vous le trouverez en indiquant ces références sur votre moteur de recherche préféré.
N’hésitez pas à nous partager comment vous vivez vos différents rythmes sur notre page Facebook Elisabeth & Nathalie. Nous serons ravies de vous lire.
Nous vous invitons également à partager ce post aux femmes de votre entourage qui sont très exigeantes vis à vis d’elles-même, qui n’arrêtent jamais. Merci pour elles et merci de nous aider ainsi à nous faire connaître.
Bon week end et à vendredi prochain.