MiniPod Mieux-Vivre N° 25

Croire en la vie

« La vie est belle, c’est merveilleux ! J’ai un.e ami.e formidable  (ou la variante qui correspond au choix, mari, femme, compagne, amoureux, ..), j’ai un job qui me plait, des enfants que j’adore, une maison sympa ,  …» Quand on est dans ces phases-là de la vie, vous savez ? ces phases où tout nous sourit – et que l’on en a conscience – qu’est-ce que c’est simple de se sentir pleine de gratitude, le coeur gonflé d’allégresse ! Et de croire en les bienfaits de la vie et en notre capacité à résoudre les difficultés que c’est sûr, un jour ou l’autre, nous aurons sur notre chemin. 

Seulement voilà … tout n’est pas si rose. Telles les vagues de l’océan, la vie alterne joies et tristesses, réussites et difficultés, plénitude et solitude, facilité et douleurs, intensité et calme plat. Aux crêtes écumantes succèdent des creux que nous n’avons pas vus, pas (suffisamment ) anticipés. Et même d’ailleurs si nous les avons vus et si nous nous y sommes préparés, il n’en demeure pas moins qu’ils sont difficiles, douloureux à vivre.
A
lors dans ces moments en creux, où la lumière nous parait soudain moins intense, l’ennui plus profond, le doute plus présent, comment faire pour croire à nouveau en la vie ? Comment garder foi en l’avenir quand la fatigue ou la tristesse se font cruellement ressentir ?
Il n’y a, hélas, pas de recettes miracles. Pas non plus de pensée magique. Nous ne croyons pas, non plus, que tout ce qui nous arrive est écrit. Ni que c’est forcément « juste », comme certains courants de pensée le laissent supposer. Simplement, nous pensons que quoi qu’il arrive, il nous faut faire face. Comme on peut. 
Dans les moments douloureux, compliqués, une question est aidant : « De quoi j’ai envie, là, maintenant, tout de suite, qui me ferait plaisir ? Qui allègerait ma peine. » Souvent des menus plaisirs, des petits riens tous simples nous font du bien, au moins ponctuellement. L’action aide également à aller de l’avant, à ne pas s’effondrer.
Faire face, c’est se féliciter de se lever le matin quand cette simple perspective nous parait si ardue. C’est mettre de côté, au moins ponctuellement, les projets, même les moins ambitieux et juste penser à soi. Simplement à soi. Sans culpabiliser, sans se faire de reproches parce que c’est non seulement vain et inutile, mais en plus cela rajoute de la douleur à la douleur. Dans de tels moments, pas la peine de s’infliger une double peine !
Penser à soi ce n’est pas faire preuve d’égoïsme. C’est salvateur, comme un instinct de survie. Parce que pour apprendre ou réapprendre à être heureux, il nous faut savoir nous (re)placer au centre de notre vie. Et ça, on ne nous l’apprend pas. Etre au centre, ce n’est pas faire preuve d’égoïsme ou d’égocentrisme. C’est simplement prendre conscience que notre bonheur dépend de nous. Avant tout de nous. Et de cette faculté précieuse que nous avons de croire en nous. Et de croire en la vie, même quand elle est ingrate, difficile, ou plus simplement quand elle ne nous offre pas ce que nous en attendons, ce que nous en espérons alors que vraiment, nous avons l’impression de nous démener, de ne pas ménager nos efforts.
Si la vie n’est pas toujours juste, nous pensons en revanche qu’elle est apprenante. Que même la plus douloureuse des expériences nous permet d’avancer, nous apprend sur nous-même et/ou sur les autres. Sur nos fragilités, sur notre vulnérabilité. Sur ce qui compte aussi, même si quand on est au creux de la tempête, il nous est impossible d’y voir clair. Mais c’est peut-être cette petite lumière de « ce qui compte » qui nous permet de tenir. Qui éclaire notre quotidien douloureux, comme le phare offre une lueur d’espoir dans la tempête. 

Après celle-ci, il y a, toujours, l’accalmie. Le calme qui revient.
Croire en la vie.
Y croire même si ….
En dépit de ….. malgré …..
Et regarder, doucement, du côté de ce qui brille, c’est à dire de ce qui nous apporte de la joie, du plaisir : l’amour de nos proches, la beauté d’une rose qui éclot, le parfum du lilas, la délicatesse d’un bourgeon au printemps, la pureté de la neige qui tombe en hiver, une musique qui fait du bien à l’âme.

 Croitre en la vie. Cela n’a finalement d’intérêt que si nous y parvenons alors que la vie ne nous sourit pas. Croire en la vie, c’est croire aux lendemains qui chantent, au vent nouveau qui nous remettra en énergie et nous emportera vers de nouvelles aventures. Qui nous permettra de puiser en de nouvelles ressources parce que c’est souvent dans les moments douloureux de la vie que nous accédons à notre propre profondeur, c’est quand nous touchons le fond que soudain nous pouvons reprendre de l’élan. En puisant au passage des ressources inexplorées, une nouvelle force, des idées inédites, audacieuses …  Croire en la vie, c’est croire en cette capacité de rebond que nous avons, cachée au creux de notre être.

Si vous avez envie d’aller plus loin : 

  • Enfin, nous avons crée le programme en ligne “je renforce ma confiance en moi, ma confiance en la vie” dont vous trouverez toutes les informations et les prochaines dates sur la page agenda de notre site www.elisabethetnathalie.com

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par Elisabeth & Nathalie

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