MiniPod Mieux-Vivre N° 23

– “ Bonjour je voudrais une baguette bien croustillante et une “Forêt noire” s’il vous plaît.
– Monsieur, nous n’avons pas de “Forêt noire” aujourd’hui, il faut en commander. C’est pour combien de personnes ? Et pour quand la voulez-vous ?
– Heu …. C’est pour une personne, pour moi. Pour demain, c’est possible ? “
J’étais hier matin, la cliente juste derrière ce monsieur gourmand, dans la boulangerie-pâtisserie. Je sentais dans sa demande s’exprimer l’impatience et la jubilation de l’enfant à l’idée de se régaler.
Cette simple demande m’a mise en joie ; c’est si simple, au fond, de s’accorder des moments de joie, de plaisir. Si simple de cultiver cette propension que nous avons d’être heureux, en dépit de tout le reste. Cet homme en était l’exemple matinal.
Elle était loin, l’idée d’un autre temps, qui témoignait d’une vision du monde selon laquelle “la gourmandise est un vilain défaut ”. La réprobation induite par le fait de se faire plaisir. Comme si, penser à soi était forcément faire preuve d’égoïsme, ou de laisser-aller.
Etienne Jalenques, l’un des précurseurs de la thérapie de groupe en France, psychiatre et auteur, a écrit dans son livre La thérapie du bonheur, à quel point il est important de remplir d’abord son tonneau de bien-être, de joie, de plaisir afin que celui-ci déborde et rejaillisse naturellement, simplement, sur notre entourage.
Se faire plaisir, être bien avec soi-même permet d’être bien avec les autres, dans la disposition d’esprit naturelle qui nous donne envie de faire plaisir sans rien attendre en retour. Avec simplicité. C’est aussi, tacitement donner l’exemple : si c’est possible pour moi de me faire plaisir, de penser à moi, d’être heureux.se avec simplicité, alors j’envoie le signe aux personnes de mon entourage qui peut-être se l’autorisent moins, que oui, c’est bien de se faire plaisir, de penser à soi, de cultiver sa gourmandise. Bien sûr certaines personnes peuvent manifester de l’égoïsme en pensant d’abord à elles, au détriment des autres. Est-ce à cette crainte que le fameux “la gourmandise est un vilain défaut” nous renvoie ? Cela nous paraît être un raccourci bien rapide et nous pensons, au contraire que ce sont plutôt les frustrations accumulées, la multiplication des “ça ne se fait pas” qui suscitent en général des réactions défensives et égoïstes.
Soyons gourmands de vivre, cultivons le bon, le doux, le joyeux !
Et contribuons ainsi à promouvoir la joie de vivre, à nous ouvrir aux joies qui nous entourent et que nous finissons par ne plus voir à force d’être le nez dans le guidon à pédaler toujours plus vite. Ne voyez pas dans notre propos une critique ou un jugement. Car il nous arrive, à nous aussi, de pédaler , le nez dans le guidon. S’arrêter un instant, déguster un gâteau, se délecter de la nature qui s’éveille au printemps, admirer les cerisiers du japon en fleurs. Regarder les gens que l’on aime. C’est tout cela qui donne du relief à notre vie, et nous fait dire que la vie est belle, indépendamment de ce que nous réalisons, ce que nous produisons.
N’hésitez pas à partager sur notre page facebook Elisabeth & Nathalie ou à la fin de cet article ce qui vous met en joie dans la vie. Cela inspirera certainement d’autres femmes qui nous écoutent ou nous lisent. Enfin, merci de liker ce mini pod sur votre plateforme d’écoute pour favoriser sa diffusion, et de le partager aux personnes de votre entourage : un grand merci !
Pour terminer, une question : comment avez-vous envie aujourd’hui et dans les jours à venir, d’exprimer votre gourmandise et votre joie de vivre ?
Laissez libre cours à votre créativité, à vos envies, cela fait tant de bien ! ✨
Que s’épanouissent notre gourmandise, notre gentillesse, notre goût du bonheur !
Nous vous souhaitons une très belle journée. A vendredi prochain 😊
Toujours aussi émouvants ces podcasts ! Merci beaucoup E&N !
Merci chère Céline :-))
A bientôt
E&N